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Les beloteurs ou quatre à table.

Depuis l'été

C'était promis, juré,

Nous devions nous rencontrer

Pour des parties acharnées.

C'est ainsi que ce lundi

Après-midi,

Nous sommes réunis

Sur l'invitation

De nos compagnons

A une réunion

Où nous bataillons

Cartes en main

Sans penser à demain

Mais au festin

Que Denise, la tenancière,

Sans prière

Ni manière, 

Mais c'est sincère,

Nous a mijoté 

A volonté

Sans simagrées.

Les équipes

Qui vont s'arracher les tripes :

Bessenay :

Georges Cellier, Jeannot Perret,

Saint Julien :

Deux copains

Arquillère

Fergère.

Tout est prêt,

Ca y est

La table est mise,

Préparée par Denise.

Les hostilités

Peuvent commencer.

 

Au fait, qu'est-ce qui est prêt ?

Pour le savoir, demandez à Jeannot Perret.

Avec Georges Cellier, 

Ils ont préparé

Une rencontre mémorable

Autour d'une table.

Sur cette table, un tapis.

Aussitôt les amis

Prennent place

 

Face à face.

Tout ça pour vous dire,

Surtout n'allez pas rire,

Mais prenez note,

Il s'agit de belote.

 

Après la poignée de main

La partie commence enfin.

Il faut déterminer

Qui va donner.

D'autorité

Les plus jeunes sont désignés

Pour la petite retournée.

L'enjeu prend Georges

A la gorge.

Quant à Fernand

Il serre les dents.

Les Jeannot

Font le gros dos.

La partie est engagée

Tous veulent gagner

Les enchères montent.

Au bout du compte

Belote

Et rebelote,

Dix de der,

Ca va faire !

 

Maintenant, aux dames

De ces quidams

Enragés du carton,

Nous présentons 

Avec sincérité

Nos amitiés.

Et pour leur santé

Et leur tranquillité,

Nous faisons une prière

A Dieu le père.

 

Ces élucubrations

N'ont pas vocation

A engendrer

La morosité

Chez Jeannot Perret ou Georges Cellier,

Mais de sceller une chaude amitié.

Les meilleurs ou les chanceux ont gagné

Pour les autres, c'est la pâtée,

Mais pas besoin de gagner

Pour participer.

 

Trois heures plus tard, sur le soir,

Avant la promesse de se revoir,

C'est la revue

Des " tu aurais dû "

Des " tu aurais pu "

Ou des " si j'avais su ".

C'est le moment des regrets

De quitter nos amis de Bessenay.

 

Il n'est pas trop tard

Pour parodier César :

On est venu

On a vu

On a reçu

Mais on n'est pas déçu.

C'est mon cerveau tordu

Qui a pondu

Cet impromptu

Saugrenu.

 

Merci à nos amis Perret et Cellier

De Bessenay.

 

 22 décembre 2003.

 

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